Lieu de rencontre bouillonnant depuis 1998, les Journées du Logiciel Libre accueillent le temps d'un week-end plus d'un millier de curieuses et curieux de tous bords. Qu'importe votre niveau, venez vous initier, partager vos idées, vos projets et construire ensemble des lendemains plus libres !
Les quatre libertés
L’air de rien, les logiciels libres sont entrés dans notre quotidien. Un logiciel libre est un programme informatique qui garantit à ses utilisateurs quatre libertés fondamentales définies par la Free Software Foundation :
La liberté d’exécuter le programme Vous avez le droit d’utiliser le logiciel sur tous les appareils qui sont capables de l’interpréter. En d’autres termes, si vous avez un logiciel libre, vous pouvez vous en servir comme bon vous semble sur autant de machines que vous le souhaitez.
La liberté d’étudier Vous avez le droit de savoir comment est fabriqué le logiciel, un peu comme les ingrédients d’une recette et son élaboration (son code source). L’utilisateur est souvent indirectement concerné, mais c’est la garantie qu’un informaticien compétent peut voir à l’intérieur s’il n’y a pas des choses bizarres, risquées… Ainsi, les programmes libres ont une réputation de fiabilité et de sécurité : on peut savoir ce qu’on mange.
La liberté de distribuer Vous avez le droit de faire autant de copies que vous voulez de ce logiciel et de les distribuer à autant de personnes que vous le voulez. Vous pouvez même les vendre (en respectant les autres libertés comme fournir le code source). Étonnant cette liberté de vendre ? Dans un univers concurrentiel, celui qui vend un programme libre, distribué gratuitement ailleurs, sans apporter une plus-value ou un service complémentaire, aura peu de clients.
Liberté de modifier Si vous avez des idées pour améliorer le programme (ou le faire améliorer), vous pouvez les partager ou les mettre en œuvre. Vertu de cette liberté, la recherche de la qualité est facilitée par la réactivité des utilisateurs compétents. Pour les grosses organisations, les logiciels libres deviennent des troncs communs ajustables à leurs besoins. Ces quatre libertés créent un contexte où nul n’a intérêt à faire de l’anti-jeu : les créateurs de logiciel ont intérêt à faire de bons logiciels sans chercher à rendre dépendants les utilisateurs car quelqu’un reprendrait le code pour le livrer dans de meilleures conditions ; les utilisateurs ont aussi intérêt à soutenir les développeurs (en les finançant, en leur indiquant ce qui ne marche pas, en leur faisant part de leurs attentes, en aidant à la traduction ou à la réalisation de manuels) ; les distributeurs ne peuvent se contenter de mettre à disposition un programme, ils doivent apporter une plus-value à la communauté des développeurs et des utilisateurs pour que leur rôle soit reconnu.
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Co-voiturage possible à partir de l'Aunis vers la capitale des Gaules, … et les bouchons (miam !)