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Et si notre alimentation pouvait sauver l’océan ?



Avec la campagne “De l’assiette à l’océan”, lancée en septembre 2022, l’association Blutopia milite pour préserver l’océan depuis notre assiette.
 

Et si notre alimentation pouvait sauver l’océan ? Avec la campagne “De l’assiette à l’océan”, lancée en septembre 2022, l’association Blutopia milite pour préserver l’océan depuis notre assiette. L’océan absorbe 30% des émissions de gaz à effet de serre. 93% de la chaleur produite par le CO2 est captée par l’océan. Sans l’océan, la température moyenne sur la planète serait de 50°C contre 15°C aujourd’hui. Bref, l’océan régule le climat... mais il commence sérieusement à s’asphyxier.

Plus l’océan absorbe de chaleur et de carbone, plus sa santé se détériore avec les conséquences suivantes : baisse de la capacité de séquestration du dioxyde de carbone, modification des courants marins et stratification de l’eau, désoxygénation, acidification de l’eau, vagues de chaleur sous-marine.

Parmi les responsables, notre alimentation est en haut de la liste, juste derrière les transports. 25% de notre empreinte carbone est liée à notre alimentation. Un·e Français·e émet chaque année plus de 2 tonnes de CO2 rien qu’avec ce qu’il y a dans son assiette. Alors que cela devrait être la totalité de notre empreinte carbone à l’objectif 2050, si on veut limiter l’élévation de la température à +1,5°C.

En adoptant une alimentation végétale, on pourrait diviser par trois notre empreinte carbone. A choisir, mieux vaut manger végétal que local car seuls 10% de l’empreinte carbone globale d’un aliment sont imputables au transport. Pour les 90% restants, ça se joue en amont !

Selon l’IPBES* (GIEC pour la biodiversité), 5 grandes menaces pèsent sur la biodiversité marine, toutes liées à ce que nous mangeons :

1️. La surexploitation des ressources. Les scientifiques préconisent de ne pas dépasser les 8 kg de poisson/an/personne. La moyenne, en France, est de 35 kg contre 20 dans le monde.

2️. La destruction des habitats en partie causée par le raclement des fonds sur des kilomètres avec des chaluts

3️.Le changement climatique avec pour conséquence notamment l'acidification de l'océan

4️. Les différentes pollutions liées aux plastiques, mais aussi aux pollutions chimiques, notamment les pesticides qui finissent dans l’océan en suivant le cycle de l’eau.

5️. Les espèces invasives, transportées par les cargos, qui déséquilibrent le milieu marin. Sur chacun de ces sujets, Blutopia met en lumière les problèmes et montre qu'il est possible de limiter leurs impacts en faisant les bons choix !

Il est encore temps... mais c’est maintenant qu’il faut agir pour préserver l’océan (cf p.5)

*The Intergovernmental Science-PolicyPlatform on Biodiversity and EcosystemServices (IPBES)

Contact : Blutopia 

Malaury Morin

contact@blutopia.org

Cet article est extrait du numéro 29 (novembre 2022 - avril 2023) du SolidaRochelle édité par le Collectif Actions Solidaires

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